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La sonothérapie, des sons originels aux pratiques modernes

Quelle différence entre la musicothérapie et la sonothérapie ?

Dans la mesure ou la musique est composée de sons nous pourrions dire qu’il n’y a pas vraiment de différence et pourtant.

La musicothérapie peut être divisée en deux pratiques distinctes,

La première, dite réceptive consistant à faire écouter certaines musiques dont les vertus relaxante, stimulante, tonifiante, angoissante, transcendantales et autres peuvent induire chez le receveur différents états de conscience utiles et convenus avec le thérapeute.

La seconde, dite active est l’aide à la pratique musicale dans un but thérapeutique.

Convenons ici que la pratique d’un instrument ou du chant sont en soi des thérapies, cependant c’est le cadre imposé par le thérapeute qui change le résultat, faisant passer la pratique d’un état méditatif, de concentration ou de bien-être à celui de soin curatif.

La sonothérapie quant à elle se base essentiellement mais pas de façon exclusive sur la fréquence des sons des instruments qu’elle utilise, les harmoniques, la résonance et leurs effets sur le corps.

Nous connaissons tous les ondes de choc utilisées en kinésithérapie dans les pathologies musculo-tendineuses notamment, également nommée SWT shockwave therapy,

De nombreuses études (insuffisantes cependant) tendent à démontrer les effets bénéfiques des sons sur le corps et l’esprit.

On retrouve également dans l’inconscient collectif les états de transe ancestrales en Afrique au son des percutions, chez les aborigènes avec leur diggeridoo (yidaki), les tambours chamaniques, les bols et chants tibétains, les gongs chinois etc…

Des origines aux soins modernes

Même si la musicothérapie professionnelles n’est attestée que depuis le XXe siècle, l’utilisation des sons et de la musique à des fins autres que le plaisir, comme les exemples cités précédemment, est ancestral.

En considérant que les battements du cœur de celles qui nous portent 9 mois sont les premiers sons thérapeutiques du monde, nous pouvons remonter à l’apparition de la vie sur Terre.

Plus sérieusement, l’arrivée des cités à accéléré le processus des rites tribaux.

Pour vivre en « société » il a fallu nommer, classer, organiser, hiérarchiser et avec cette « évolution » sont apparus les premiers maux modernes nécessitant de nouveaux remèdes.

Prières, relaxation, méditation, science, les grecs de l’antiquité accordaient à la musique la même valeur que la physique, les mathématiques ou la médecine.

Ils sont d’ailleurs les inventeurs de la musicothérapie car ils pratiquaient des soins sur l’humeur grâce à divers instruments même si antérieurement, cependant sans preuves certaines, David utilisa la musique sur Saül pour le soulager.

Les anciennes civilisations chinoise, de l’indus, de mésoamérique et bien d’autres, ont toutes utilisé la musique et les sons pour soulager, voyager, ritualiser et autres raisons probables dont nous n’avons trace.

Malgré ces multiples incursions dans ces sons qui apaisent, c’est un Français, Jacques Fost qui en 1954 pose l’hypothèse qu’il est possible de soigner par la musique s’appuyant sur des bases cliniques de la faculté de médecine de Paris.

Bien sur, il suffisait d’observer les nombreuses pratiques disséminées sur le globe !

Les mots sacrés des égyptiens, la musique des sphères de Pythagore, les mantras dont OM est le plus connu, les sons des organes chinois Chui, Hu, Xi, Ke, Xu, Xia) et bien des traditions parfois millénaires.

Le professeur Luc Montagnier, en reprenant les travaux de Jacques Benvéniste chercheur à lINSERM à déclaré « le jour ou l’on admet que les ondes peuvent agir, on peut agir et traiter par les ondes », rejoignant ainsi les travaux du docteur Masaru Emoto sur la mémoire de l’eau et ses réactions aux mots et ondes.

La science montrera aussi l’influence du son sur les cellules sanguines, sur le développement cognitif et bien plus encore avec le brevet du physicien Joël Strernheimer en 1992 sur le « procédé de régulation énergétique de la synthèse protéinique » et « la musique des particules ».

Bien d’autres travaux passionnants ont démontrés le pouvoirs des sons et de leurs vibrations.

Sonothérapie et phonophorèse

Comme énoncé précédemment la sonothérapie utilise les sons et leurs fréquence et vibrations pour soulager les maux du corps et de l’esprit.

Tout est vibration, les champs électriques sont partout y compris dans les tissus, les muscles les os et nos cellules et ils interfèrent avec leur environnement.

La phonophorèse ou sonopuncture utilise elle les vibrations sur les points d’acupuncture à laide d’un diapason,

Le mot phonophorèse fut inventé dans les années 50 par le Docteur Jean Lamy alors que l’utilisation du diapason thérapeutique à vu le jour dès 1550 en Italie comme outils de diagnostic pour les affections de l’oreille, sans oublier que les sons associés à l’acupuncture font partie de la médecine chinoise millénaire.

Cette pratique nécessite cependant une très grande maîtrise des points d’acupuncture ainsi que de la circulation du chi dans les méridiens, c’est pourquoi la sonothérapie semble plus abordable même si elle ouvre la porte à des pratiques fantasques et parfois douteuses.

Il suffit d’observer le nombre d’informations contradictoires quant aux fréquences supposées de tel organe, chakras, solfège sacré etc…

Ajoutons à cela l’une des plus grande polémiques de l’histoire musicale ; la fréquence du La au sujet de laquelle un livre entier pourrait être produit !

En bref, et chacun se fera son idée, la sonothérapie utilisera plus volontiers les bols chantants, les diapasons, les bâtons de pluie, carillon ou gong et même la voix.

Le choix des instruments

Chacun choisira la méthode, l’instrument ou le praticien qui lui conviendra le mieux, sachant que n’importe quel instrument peut soulager!

Le cœur : Et oui, c’est le son de la vie, le premier que l’on entend et rien de mieux qu’une méditation calée sur les battements du cœur pour une profonde relaxation.

La voix : Mantra du bouddhisme, les 5 sons chinois, mots sacrés égyptiens, chants, prières, souffles, les possibilités sont vastes.

Les bols chantants: De nombreuses notes et harmoniques sont diffusées par les bols chantants, qu’ils soient en aluminium, en 5 (Kansu),7 ou même 8 métaux (bols Shanti), full moon (martelés pendant les nuits de pleine lune au son du mantra de la déesse de la lune : Om sam samaya namah) ou bien en cristal, il suffit juste de trouver ceux qui vous « parlent le plus », ou peut être le moins pour l’équilibre.

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Les carillons et bâtons de pluie: Ils peuvent être utilisés en sonothérapie mais sont plus propices à la relaxation.

Les gongs, cymbales et cloches : Le plus souvent, ils servent d’ouverture ou de fermeture d’un moment dédié mais leur résonance peut parfois apporter quelque chose en plus.

Les tambours : On pense aux tambour du chaman, mais les percussions en générales sont utilisées depuis la nuit des temps et pour de multiples usages.

Enfin les diapasons : Originalement prévus pour accorder les instruments, puis pour déceler des problèmes auditifs, c’est bien eux qui cristallisent la plus grande partie des pratiques et recherches.

Pourquoi, eh bien parce qu’ils émettent des fréquences particulières et peuvent être posé sur différents points du corps et ainsi propager le son dans le celui-ci.

Composé à 70% d’eau nous sommes particulièrement réceptifs aux sons et à leur vibrations. De plus nos os sont particulièrement conducteurs, notre peau est dite vibrotaclie quant à nos capacités auditives de 20hz à environ 20000hz, même moindre que beaucoup d’animaux, ouvrent une autre dimension de soins.

Quelques fréquences fréquentes :

Bon nombre de thérapeute et praticien n’utilisent que 3 fréquences, le 32hz, 64hz et le 128hz dites fréquences de base ou pythagoriciennes, qui sont les octaves de l’onde majeure de Schumann, 8hz.

D’autres utiliseront de façon plus holistique les fréquences dites « du solfège sacré » , 174hz, 258hz, 396hz, 417hz, 58hz, 639hz, 741hz, 85hz et 963hz, mais de nombreuses fréquences sont aujourd’hui utilisées avec plus ou moins de références à l’appui.

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Pour en savoir plus, retrouver notre prochain article dédié aux diapasons